Les romans de Claudie Gallay
Article écrit le | 26 août 2009 | Pas encore de commentaire
Je dois être une des rares personnes en France à ne pas avoir aimé Les déferlantes.
Ce roman m’a ennuyée. J’ai trouvé les personnages creux, l’histoire cousue de fils blancs et de bonnes intentions.
Mais j’avais, quand même, très envie de lire Seule Venise. « Celui-là tu devrais l’aimer car il se passe dans une ville ! » Intéressante observation. Serais-je une lectrice citadinante ?
J’ai beaucoup réfléchi à cette éventualité et je me suis souvenue de la Barcelone de Montalban, de Marseille chez Izzo, d’Alger chez Khadra, des romans praguois de Tecia Werbowski et de toutes ces histoires d’amour arpenteuses des rues de Paris : Yves Simon ou Véronique Olmi, la belle Istanbul d’Elif Shafak. Et tant d’autres.
Ces villes personnages me fascinent, m’emportent, déplacent mon centre de gravité et m’aident à oublier, un temps, ma légitime fatigue. Oui j’aime les villes. Et j’ai aimé Venise. Le plus beau personnage du roman de Claudie Gallay.
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