louise a.

s’habiller de lumière

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Claude Esteban, 21

LII Eloignez-vous. Je veux être moi seul dans mon vertige. Que je vent me traverse, et que vos mains ne sachent plus me secourir. Laissez-moi. C’est l’orgueil qu’il me faut, l’âme sans guide. Votre amour m’aveuglait. Je veux marcher jusqu’au matin, les yeux ouverts. in Conjoncture du corps et du jardin, Le jour à peine […]

claude esteban, 20

Retirez-moi ce miroir, il ment, je veux voir la vie sur ses lèvres non pas la sienne, elle est trop loin, que sa vie vienne de moi, du sang que je n’ai plus de ces mots que je cherche, qui m’échappent. in Morceaux de ciel, presque rien, Gallimard 2001

Claude esteban, 19

C’était le temps des choses toutes petites, on avait tous les droits, juste pour rire ou pour rien, on pouvait prendre le soleil à pleines mains ou dormir sans remord dans le repli d’une chenille. in Quelqu’un commence à parler dans une chambre, Flammarion 1995

claude esteban, 18

Le coeur est si faible parfois qu’il peut mourir d’un mensonge j’ai touché ton bras dans la nuit, il était froid comme les arbres si tu m’aimes, ne reviens pas à l’heure où la terre manque. in Quelqu’un commence à parler dans une chambre, Flammarion 1995

Claude esteban, 17

Ou si le corps ne s’interpose plus de tout son poids nocturne. Soleil. Soleil et sol. Qui me retient Qui parle de poursuivre – in La Saison dévastée, Le jour à peine écrit (1967-1992), Gallimard 2006

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