Ouvrons des consoloirs
Article écrit le | 18 octobre 2009 | Pas encore de commentaire
La tendresse des fous dernier de Da Silva.
C’est si beau. Un peu triste, grave. C’est d’accord. Mais il y a de l’apaisement, de la compassion. L’envie, après la tempête, de se parler aux autres. On est bien chez Da Silva. On porte ses vieux habits préférés. Pas questions de tricherie sociale. On est soi et pour une fois si tranquille.
Cet album m’a donné envie d’ouvrir des consoloirs. Ce serait des endroits chauds, douillets. On y trouverait des grands fauteuils confortables. De quoi se faire un thé, un café, un chocolat… On pourrait y écouter du Da Silva, du Damien Saez (Varsovie/L’Alhambra/Paris), du Sheller, du Daphné, du Claire Diterzi, du Bach… On pourrait y lire de la poésie, Esteban, Neruda, Isabelle Pinçon, Albane Gellé, Aragon, Hikmet… On pourrait s’y rencontrer. Se prendre dans les bras. Discuter ou non mais se reposer, se consoler de nos vie, sûrement.
Une amie, Marie, m’a envoyé un SMS après avoir écouté La tendresse des fous : » Adore le Da Silva ça donne envie d’embrasser la bouche de quelqu’un ». Marie il y a une place pour toi dans mon consoloir. A vie.
A écouter aussi de Da Silva les albums contes qu’il a fait pour la jeunesse :
Le mystère des couleurs, Toto ou Tartare, 2007
Le peuple des dunes, Toto ou Tartare, 2007
Billie et les rois de la nuit, Toto ou Tartare, 2009
Commentaires
Une opinion ?