Claude Esteban, 21
Article écrit le | 21 mars 2009 | Pas encore de commentaire
LII
Eloignez-vous. Je veux être moi seul dans mon vertige. Que je vent me traverse, et que vos mains ne sachent plus me secourir. Laissez-moi. C’est l’orgueil qu’il me faut, l’âme sans guide. Votre amour m’aveuglait. Je veux marcher jusqu’au matin, les yeux ouverts.
in Conjoncture du corps et du jardin, Le jour à peine écrit (1967-1992), Gallimard 2006
Categorie : Citation d'un jour, J'aime
Tags : admiration > citations > Claude Esteban > poésie contemporaine
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