Claude Esteban, 3
Article écrit le | 3 mars 2009 | 2 commentaires
On n’a pas eu le temps pas
tout à fait, on
avait cru qu’une minute pouvait
suffire, une main
sur un bras, on n’a pas eu l’idée
que c’était fini
quelque part, écrit peut-être
dans un livre qu’on n’aurait jamais lu
surtout s’il parlait
d’une femme, d’un homme, d’un jardin
in sept jours d’hiver, Le jour à peine écrit (1967-1992), Gallimard 2006
Categorie : Citation d'un jour, J'aime
Tags : admiration > citations > Claude Esteban > poésie contemporaine
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Commentaires
2 réponses to “Claude Esteban, 3”
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mars 3rd, 2009 @ 12 h 16 min
je ne sais pas pourquoi je n’ai pas de livres de Claude Esteban à la maison ; peut-être parce que je suis trop paresseuse et que je préfère que tu choisisses pour moi les poèmes qui me touchent
mars 3rd, 2009 @ 19 h 03 min
Je te montrerai ceux où il raconte mot pour mot ma vie. Et même ceux où je ne me reconnais pas je sais qu’ils sont pour moi. Je le sens. C’est immédiat. Si évident.