Le printemps du poète : Claude Esteban

Article écrit le | 28 février 2009 | Pas encore de commentaire

Demain commence la 11ème édition du Printemps des Poètes. Je vais profiter de l’occasion pour rendre hommage à Claude Esteban. Pour moi le plus grand contemporain. Celui dont j’admire et aime la poésie par dessus tout. Du 1er au 21 mars je publierai un poème par jour. Pour dire mon admiration, mon affection et mon inconsolable peine depuis sa mort.

La poésie d’Esteban est lyrique. C’est pour moi une certitude. Elle brûle. Elle irradie. Elle domine, s’impose et accapare. Mais elle n’est pas que ça. C’est aussi une poésie des ronces. Aride, brusque, minérale dans sa forme comme dans ses thèmes, elle est sans concession. L’art de la justesse, de la précision, de la rigueur. Rien n’est laissé au hasard. Ca fait mouche. C’est implacable. Et la beauté, la langue, se matérialise.

pour en savoir plus :

Claude Esteban sur le site du CIPM

Entretien avec Claude Esteban de Laure Helms et Benoit Conort

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  louise a. n'est pas celle qui vous croyez. Elle multiplie les identités. Elle brouille les pistes. Elle est recherchée, elle, qui ne recherche plus rien. De nos jours. Si peu. louise a. tricote des morceaux du temps et s'en fait des cache-misère. louise a. s'épuise à comprendre la logique des autres. Sensible et vivace, louise a. se métamorphose en violette. Chaque soir entre 23h et 5h. Et si vous étiez un arbre ? louise a. ne serait pas. louise a. voudrait savoir dessiner des perspectives. louise a. n’est pas celle que vous croyez.