Jean-Baptiste, poésie aérienne

Article écrit le | 8 avril 2009 | 2 commentaires

Jean-Baptiste

tellement tout

tout ça

ça et là

là ou la-bas

Jean-Baptiste

croise mon regard

l’effleure juste

je me matérialise

Jean-Baptiste

perdu en pudeur

j’ai pas peur

Jean-Jaloux

Jaloux-Baptiste

Jean-Baptiste

pas le temps moi à tant

Paolo

pâtes

je ris

Paris

Jean-Baptiste

si présent

si précieux

si douloureux

Jean-Baptiste

tellement solitaire

tellement joueur jongleur

tellement

indécis

si

attachant ou détaché

tellement absent

non !

Jean-Baptiste

là encore

là toujours

la jour

la nuit

rêves

Jean-Baptiste

humain très humain

Jean-Baptiste

cherche brègue

cherche trouve

cache-cache

Jean-Baptiste

aime la lune

lunaire

terrien

planète taire

Jean-Baptiste

déguise sa vie

en couleurs

en absences

Jean-Baptiste

sourit

MOI

Jean-Baptiste

en douceurs

en contraste

trace plusieurs vies

Jean-Baptiste

observe

regarde

détourne

contourne

mal à la tête

Jean-Baptiste

système solaire

je bronze au soleil de ton ombre

Jean-Baptiste

sage

je voyage sage

Jean-Baptiste

et moi

vont au resto

qui mange qui

qui dernier mot

Jean-Baptiste

où es-tu ce soir

hier soir

et demain mes mains

tremblent

ensemble

toi avec et sans moi

Jean-Baptiste

rime avec triste

Jean-Baptiste

aux yeux océans

noie ses sentimens

bouche à bouche

Jean-Baptiste

connait le vent

souffle

sur mes feuilles

les mots volent

Jean-Baptiste

résiste à la tentation

Jean-Baptiste

jeu de l’oie

jeu de pistes

Jean-Baptiste

mange du taureau

à Nîmes

on a marché sur le ciel

Jean-Baptiste

est un chemin

vaste ample chaleureux

je me promène

Jean-Baptiste

est malade

pose toi je suis un arbre

Jean-Baptiste

pour tes insomnies

j’écris des mots la nuit

Jean-Baptiste

don de toi

don de moi

donne-moi

Jean-Baptiste

ne danse pas

pirouette cacahuette

Jean-Baptiste

m’étonne

encore

me trouble

m’illumine

Jean-Baptiste

feu sans artifice

Jean-Baptiste

juin 1999, original composé sur un paquet de post-it

louise andréa fait de la poésie repositionnable

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  louise a. n'est pas celle qui vous croyez. Elle multiplie les identités. Elle brouille les pistes. Elle est recherchée, elle, qui ne recherche plus rien. De nos jours. Si peu. louise a. tricote des morceaux du temps et s'en fait des cache-misère. louise a. s'épuise à comprendre la logique des autres. Sensible et vivace, louise a. se métamorphose en violette. Chaque soir entre 23h et 5h. Et si vous étiez un arbre ? louise a. ne serait pas. louise a. voudrait savoir dessiner des perspectives. louise a. n’est pas celle que vous croyez.