louise a.

s’habiller de lumière

louise a. Rotating Header Image

Moi la prétentieuse brillante étudiante en poésie morte citant René Char et puis c’est tout

Article écrit le | 19 juin 2009 | Pas encore de commentaire

Allégeance

Paris 1947

Dans les rues de la ville, il y a mon amour. Peu importe

où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour,

chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ;

qui au juste l’aima ?

Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L’espace

qu’il parcourt est ma fidélité. Il dessine l’espoir et léger

l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.

Je vis au fond de lui comme une épave heureuse.

A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand

méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.

Dans les rues de la ville, il y a mon amour. peu importe

où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour,

chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste

l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?

J'aime, je diffuse:
  • Twitter
  • Facebook
  • MySpace
  • del.icio.us
  • Digg
  • Scoopeo
  • StumbleUpon
  • E-mail this story to a friend!
  • Google Bookmarks
  • Live

Commentaires

Une opinion ?