louise a.

s’habiller de lumière

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claude esteban, 11

Où suis-je ? Où dire que mon lieu persiste et me confirme ? J’ai besoin de ces branches d’air, de ces murailles invisibles. Chaque fois, si je pars, c’est au-dedans la plus cruelle des blessures. Là-bas, je parle pour dissimuler. Les mots ont tous un goût de fiel, ils me maltraitent dans la voix des […]

claude esteban, 10

J’ai des jours qui ne servent plus, je vous les donne, ils pourraient grandir chez les autres, être légers, soyeux, pleins de soleil, moi, je les mets dans une boite grise sous la terre et je les vois pourrir, prenez-les-moi, faites qu’ils vivent, qu’ils deviennent des enfants qui jouent. in sept jours d’hier, Le jour […]

claude esteban, 9

Ne retenir de la pointe de son crayon que la boucle d’une consonne qui tremble. in Une journée déjà vieille, La mort à distance, Gallimard, 2007

claude esteban, 8

Mon amour est si loin qu’il va mourir sans que je le sache mon amour est si loin que je crois que je le touche et je n’ai plus de main mon amour est si loin que j’ouvre, une à une, les portes et qu’il ne reste que ce battement dans le bleu. Morceaux de […]

Claude Esteban, 7

Je voudrais que quelqu’un s’avance et qu’il me dise que je me trompe je voudrais que le matin ne me regarde plus avec son couteau je voudrais que la mer apprenne un peu mieux la douceur des arbres et qu’il y ait du vent dans les pensées petites de ma maison Morceaux de ciel, presque […]

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