louise a.

s’habiller de lumière

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Claude Esteban, 6

XLIV Si tu veux nous respecterons la trêve d’un dimanche. Nous ferons taire, rien qu’un jour, nos fabuleux démons entrelacés. Tu me diras où est ta faille obscure. Tes remparts de silence, ton hiver. Je t’offrirai ce qui n’a pas de nom dans mon histoire. Ce vin très fort où je m’abreuve chaque nuit. Nous […]

Claude Esteban, 5

J’aurais voulu qu’une goutte de pluie m’abreuve j’enviais la soif parfaite des fourmis in Une journée déjà vieille, La mort à distance, Gallimard 2007

Claude Esteban, 4

Une fois, une fois encore, je m’avance vers la muraille, je t’appelle, je ne sais plus ton nom, je crie juste un mot, celui qui vient, soleil, et le soleil est sans chaleur, maison, et la maison se referme, je reviendrai, je trouverai le mot qui t’apaise. in sept jours d’hiver, Le jour à peine […]

Claude Esteban, 3

On n’a pas eu le temps pas tout à fait, on avait cru qu’une minute pouvait suffire, une main sur un bras, on n’a pas eu l’idée que c’était fini quelque part, écrit peut-être dans un livre qu’on n’aurait jamais lu surtout s’il parlait d’une femme, d’un homme, d’un jardin in sept jours d’hiver, Le […]

Claude esteban, 2

Avoir choisi cette chambre ou ce mot – le privilège d’une lampe. Un dieu se donne dans le blé multipe. Son visage de vent dénoue un peu de nos désirs. Sans se moquer Les paraboles ont servi comme une terre, à l’aube, qu’on traverse. in La saison dévastée, Le jour à peine écrit (1967-1992), Gallimard […]

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